La souveraineté de chaque structure : autonomie et responsabilité.
Chaque structure a autorité dans son champ propre de compétence (géographique, professionnel ou interprofessionnel) et a donc la capacité d’y prendre des décisions (ex : chaque structure décide de son budget, élit ses responsables, nommes ses délégations, élabore sa politique de formation, d’information, d’action revendicative, de développement…) en fonction de ses réalités propres.
La délégation
La délégation à une autorité supérieure et donc l’abandon d’une partie de la souveraineté : chaque structure accepte de remettre une part de sa souveraineté aux instances fédératives pour tous les domaines qui ne sont pas de sa compétence directe et/ou qui dépassent son champ d’activité.
Pour la CFDT, le fédéralisme est à la fois un choix de fonctionnement identitaire, un élément fondamental de sa « culture d’organisation » et un enjeu permanent de ses pratiques. Le fédéralisme considère que les problèmes doivent être traités au niveau et par ceux qui sont concernés et fonde sa raison d’être sur la complémentarité démocratique entre les structures.